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Il s'agit d'un phénomène nouveau. Les jeunes consomment de plus en plus d'alcool pour augmenter les effets des drogues. On dit de l'alcool que c'est un potentialisateur.

L'alcool étant légal et accepté par les parents, les jeunes montrent facilement les bouteilles et cachent leur consommation simultanée de drogue. C'est ainsi que la majorité des parents pensent que les jeunes consomment beaucoup d'alcool. Ceci est vrai mais ils ne savent pas que dans la quasi-totalité des cas, les jeunes consomment alcool et cannabis ou alcool et autre drogue.

Le Dr Chamayou, auteur d'une thèse "Les dangers du haschich : les dernières découvertes scientifiques sur le cannabis" explique : "Le rat auquel on donne du cannabis se met à boire de l'alcool. Sans prise de cannabis, il refuse d'en boire."

Le cannabis ouvre la porte à une forte consommation d'alcool.

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Quiz

Est-ce que si on a pris de la drogue, on est tenté d’en reprendre ?

  • Oui
  • Non

oui

La plupart des drogues reste dans le corps pendant des années, stockée dans les tissus graisseux.
Lors d'un effort, d'une marche, de sports, de peur, de surprise, d'excitation, un peu de graisse est brûlée et de toutes petites quantités de drogues sont re-larguées dans la circulation sanguine.

Est-ce que le Poppers, l’Air Sec, l’Eau Ecarlate sont des drogues ?

  • Oui
  • Non

oui

L'AIR SEC : Le protoxyde d'azote et autres gaz sous pression ont aussi des effets hallucinogène. En quelques secondes ils produisent une excitation, des étourdissements, un rire idiot, des pertes de connaissance et, par manque d'oxygène, des lésions du système nerveux central. En savoir +


LES POPPERS : Les nitrites volatils ont des effets similaires à ceux du protoxyde d'azote. Ils peuvent en plus provoquer des attaques de panique, des palpitations et des maux de tête. Ils sont aussi responsables de morts par anoxie. En savoir +


L'EAU ECARLATE : Les détachants sont des dérivés de l'éthylène. Ce sont des hallucinogènes mais leur effet est plutôt calmant. Ils provoquent des atteintes neurologiques (surdité, tremblements...) et intellectuelles (démence.)

Un petit joint de temps en temps, est-ce dangereux ?

  • Oui
  • Non

oui

Le joint est du cannabis, herbe, consommé pur, ou schit mélangé à du tabac.
Quand on parle d'alcool, on parle d'un terme générique qui recouvre une grande diversité de produits : le vin, le cidre, la bière, le porto, le cognac, le whisky, la vodka, sont des alcools aux taux variés de 5 à 90 degrés.
Il en va de même pour le cannabis : il existe plus de 100 variétés différentes et les taux de T.H.C.( principes actifs) varient de 4 à 35 %.

Confieriez-vous votre voiture à votre enfant sans qu’il ait appris à conduire ?

  • Oui
  • Non

non

Aucun parent ne laisserait sa voiture à son enfant qui n'a pas appris à conduire. De même il serait inconscient de laisser son adolescent sortir sans lui avoir appris ce qu'est la drogue. Actuellement, la disponibilité des produits est telle que l'on peut s'en procurer dans tous les lieux fréquentés par les jeunes (établissements scolaires, soirées -diners de classe, rallyes...-, clubs sportifs...). Les parents doivent se former objectivement et scientifiquement sur les produits pour pouvoir éduquer leurs enfants sur la drogue et leur fournir des arguments pour la refuser. Rappelons que la toxicomie, ça n'arrive pas qu'aux autres!

Le tabac est-il une drogue psychotrope ?

  • Oui
  • Non

non

Le fumeur de tabac, et non le toxicomane, peut mener une vie normale et reste en pleine possession de ses moyens. C'est un produit toxique, nocif dont tout le monde connait les effets désastreux sur le plan de la santé. C'est pourquoi il doit faire l'objet d'une véritable prévention dont le seul message sérieux est "consommation zéro".
Il n'est pas pour autant une drogue psychotrope (qui agit sur l'esprit). L'organe International de Contrôle des Stupéfiants n'a pas intégré le tabac à sa liste de drogues psychotropes. Il est important de dire la vérité aux jeunes et de réserver le mot drogue pour les drogues psychotropes. Trop souvent on entend parler des "drogués du travail", des "drogués de l'Internet"... Cet abus de langage contribue largement à banaliser les drogues psychotropes.