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" Les dangers du haschich : les dernières découvertes scientifiques sur le cannabis."

Cette thèse a été soutenue publiquement le 5 septembre 2002 devant la faculté mixte de médecine et de pharmacie de Rouen.

pdfConsultez la thèse et les 22 raisons d'arrêter le cannabis p 109-110

 

22 POINTS DE REFLEXION A SOUMETTRE AU PATIENT PAR LE PRATICIEN

Le cannabis :

  1. Entraîne la mort des neurones de l'hippocampe (structure du cerveau touchée dans la maladie d'Alzheimer) et de certaines cellules jeunes par apoptose (mort cellulaire programmée).

  2. Entraîne des troubles de toutes les mémoires.

  3. Entraîne une baisse de la capacité à s'organiser.

  4. Multiplie par 4 le risque de maladie mentale grave. Certains cas existent avec une seule prise. Le problème peut survenir n'importe quand.

  5. Multiplie le risque d'accident de la route par 2, 7 et est responsable de 20 % des accidents de voie publique.

  6. Multiplie par 3 le risque de délinquance violente.
  7. Une cigarette de cannabis = 7 cigarettes de tabac (à cause de la teneur en goudron et de la bronchodilatation).

  8. Altère l'expression de 49 gènes se trouvant sur les chromosomes des neurones.

  9. Est à l'origine de certaines maladies cardiovasculaires (artérite, troubles du rythme, infarctus du myocarde).

  10. Entraînera une augmentation des cancers de la gorge et du poumon dans les années à venir.

  11. Diminue les défenses contre les microbes, les cancers, le sida.

  12. Aucun cas de cancer ORL (de la gorge) chez des sujets de moins de 35 ans qui ne soit pas fumeur de cannabis.

  13. Peut entraîner des flash backs, c'est à dire faire qu'on se trouve dans le même état que si on avait fumé sans avoir fumé, jusqu'à 3 semaines après la dernière prise, en particulier en cas d'émotion imprévue, au travail, ou en conduisant.

  14. Donne un syndrome préfrontal, c'est à dire un mauvais fonctionnement de la partie antérieure du cerveau ce qui entraîne :
    • incapacité à prévoir (gérer le temps, le patient est comme prisonnier d'un présent qui se répète toujours identique
    • incapacité à coopérer (agir avec les autres)
    • incapacité à dire non à ses envies du moment
    • incapacité à se rendre compte qu'on est incapable de prévoir, coopérer avec les autres, être maître de soi, c'est l'anosognosie ou encore la mauvaise conscience de son propre fonctionnement mental.

XVI. Donne un syndrome amotivationnel :

perte de recherche d'activité avec comme conséquence tout simplement une perte d'activité, le patient se contente de répéter ce qu'il a toujours fait.

XVII- Entraîne une tolérance (nécessite d'augmenter les doses) Entraîne une dépendance (ne peut pas arrêter durablement d'en prendre tout en croyant qu'il pose un choix d'homme libre en en reprenant). Cette dépendance est physique car c'est bien un dysfonctionnement dans le cerveau qui la déclenche, mais elle est à expression psychique pure. Quand le besoin se fait sentir il n'y a pas contrairement aux autres drogues de marqueurs somatiques c'est à dire de symptômes dans le corps (nervosité, palpitations, douleurs abdominales, sueurs, tremblements).

XVIII- Présente une variabilité imprévisible de ses effets psychiatriques dans le temps et selon les personnes :

    • schizophrénie : peut la créer, la révéler, l'aggraver;
    • idées paranoïaques : conviction que tout le monde vous en veut et qu'on est innocent, que c'est la faute des autres, aboutissant à un comportement agressif pour se défendre de cette illusion;
    • dépression nerveuse (surtout chez les femmes);
    • défenestrations, chutes;
    • suicide;
    • bouffées d'angoisse;
    • hallucinations;
    • désinsertion sociale;
    • baisse du rendement scolaire;
    • échec scolaire;
    • négligence pour tout, les choses et les gens;
    • enfermement sur soi-même avec confusion entre ce qui est vivant et ce qui ne l'est pas, aboutissant à ne pas donner plus d'importance à l'autre que l'importance que peut avoir un personnage de jeu vidéo lorsqu'on se trouve en situation de frustration.

XIX- Intolérance à la frustration et incapacité à apprendre dans l'effort, baisse du seuil d'effort jugé supportable

XX- Le rat auquel on a retiré les récepteurs du cannabis ne devient pas dépendant à l'héroïne. Le rat auquel on donne du cannabis se met à boire de l'alcool, alors que sans cannabis il n'en boit pas

XXI- Effets souvent indétectables pour les proches et pour le patient

XXII- Reste très longtemps dans le corps :

    • la moitié de 80 % des molécules est éliminée en 15 jours;
    • la moitié des 20 % restants est éliminée en 3 mois. Il faut 18 mois d'arrêt complet pour un lavage total.

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Quiz

Une drogue psychotrope peut-elle mener au mal-être, à la dépression, au suicide ?

  • Oui
  • Non

oui

Toute drogue psychotrope, qu'elle soit légale (anxyolitiques, tranquillisants, benzodiazépines, neuroleptiques) ou illégale (drogues de la rue) mène au mal-être, à la dépression et au suicide. En savoir plus.

Confieriez-vous votre voiture à votre enfant sans qu’il ait appris à conduire ?

  • Oui
  • Non

non

Aucun parent ne laisserait sa voiture à son enfant qui n'a pas appris à conduire. De même il serait inconscient de laisser son adolescent sortir sans lui avoir appris ce qu'est la drogue. Actuellement, la disponibilité des produits est telle que l'on peut s'en procurer dans tous les lieux fréquentés par les jeunes (établissements scolaires, soirées -diners de classe, rallyes...-, clubs sportifs...). Les parents doivent se former objectivement et scientifiquement sur les produits pour pouvoir éduquer leurs enfants sur la drogue et leur fournir des arguments pour la refuser. Rappelons que la toxicomie, ça n'arrive pas qu'aux autres!

Est-ce que toute personne qui prend de la drogue est toxicomane ?

  • Oui
  • Non

non

On appelle toxicomane une personne qui prend de la drogue pour régler les problèmes créés par la prise de drogue.La personne croit qu’elle peut arrêter de prendre sa drogue quand elle veut alors qu’elle en est incapable malgré les conséquences néfastes créées par sa consommation.. Si son produit vient à manquer, le toxicomane ne pense qu’à s’en procurer quitte à faire des actes qu’il réprouve, la demande est si forte que toute référence à la volonté, à l’effort, à l’amour ou à la morale tend à disparaître puis disparaît. Le mensonge, la violence, l’agressivité, la souffrance morale et physique, l’auto-mutilation, la peur deviennent quotidiens.Perdant l’estime de lui à cause de ses actes néfastes le toxicomane a pour compagnie la solitude et l’envie de suicide.

Le tabac est-il une drogue psychotrope ?

  • Oui
  • Non

non

Le fumeur de tabac, et non le toxicomane, peut mener une vie normale et reste en pleine possession de ses moyens. C'est un produit toxique, nocif dont tout le monde connait les effets désastreux sur le plan de la santé. C'est pourquoi il doit faire l'objet d'une véritable prévention dont le seul message sérieux est "consommation zéro".
Il n'est pas pour autant une drogue psychotrope (qui agit sur l'esprit). L'organe International de Contrôle des Stupéfiants n'a pas intégré le tabac à sa liste de drogues psychotropes. Il est important de dire la vérité aux jeunes et de réserver le mot drogue pour les drogues psychotropes. Trop souvent on entend parler des "drogués du travail", des "drogués de l'Internet"... Cet abus de langage contribue largement à banaliser les drogues psychotropes.

Le cannabis actuel est-il en moyenne 10 fois plus dosé qu’en 1968 ?

  • Oui
  • Non

oui

En 1968, il titrait 0,6 à 6% de THC (TétraHydroCannabinol, principal principe actif).Depuis plusieurs années, à cause des manipulations génétiques, des hybrides et des cultures sous abris, il peut titrer jusqu'à 35% de THC. Actuellement, le cannabis consommé par les adolescents n'a plus rien à voir avec celui que leurs parents ont connu.