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Depuis la création d'Enfance Sans drogue, il y a bientôt 15 ans, nous avons acquis une excellente connaissance du '' terrain ''. En effet, nous avons reçu une multitude de témoignages de parents et de jeunes sur les conséquences de la consommation de drogue et sur les motivations qui poussent les adolescents à prendre de la drogue.

Nous pouvons témoigner qu'il existe un fossé entre ce que les politiciens, les medias, les ''spécialistes'' veulent nous faire croire et la réalité. C'est ainsi, par exemple, que l'on peut affirmer avec certitude que la drogue touche tous les milieux sociaux, les enfants de divorcés comme les enfants de couples qui n'ont pas de problèmes relationnels, les enfants dont la mère travaille à l'extérieur du foyer, comme ceux dont la mère travaille au foyer, les filles comme les garçons, les familles nombreuses comme les familles qui ont un ou deux enfants, les enfants qui fréquentent les établissements privés comme ceux qui sont dans le public...

L'avantage d' Enfance Sans Drogue, c'est que nous avons tous comme point commun : l'amour des jeunes. Nous voulons seulement leur bonheur et leur épanouissement. Nous sommes là pour les aider en étant totalement libres puisqu'ils ne représentent en aucun cas, pour aucun d'entre nous, une ''clientèle''.

Nous connaissons les raisons qui poussent nos enfants à prendre de la drogue (bien entendu nous parlons ici des jeunes qui ont des ''problèmes'' normaux d'adolescents, la majorité, et en aucun cas de jeunes qui présentent des pathologies).

Nous pouvons donc lutter efficacement, c'est une question de décision. Si chaque parent, mère et père, prend la décision de lutter efficacement contre la consommation de drogue pour son enfant, il aura rempli sa mission éducative dans ce domaine.

L'Etat devra aussi assumer sa responsabilité, ce que nous avons demandé fin décembre 2005 à Dominique de Villepin dans une lettre ouverte. Nous devons aujourd'hui mettre en garde nos enfants sur de nombreux sujets. Avec la drogue, l'avantage évident est qu'après quelques heures de formation, tout le monde est capable de faire une prévention efficace à ses enfants. Cela en vaut la peine ! Une bonne information réduit considérablement le risque de prise de drogue par un adolescent. Si un enfant est mis en situation avant de rencontrer le produit, il sera plus fort pour refuser la drogue

Quelles sont ces raisons ?

La banalisation des produits : discours qui prétendent que le cannabis est une drogue douce.... Certains adultes, certains milieux voire certains parents sont d'excellents relais pour ce genre de discours insensé...
Le mensonge des medias : ils participent et entretiennent la désinformation. C'est aussi la force de la culture du joint "festif", "récréatif", l'accent sur la manière de consommer (seul ou en groupe) plutôt que de dire que le produit est intrinsèquement dangereux, qu'il soit consommé seul, en groupe, par un mineur ou un adulte.
Les parents manquent d'informations objectives et scientifiques sur les produits : actuellement, peut on citer un organisme officiel qui a un discours de vérité sur les produits ? Tant que nos enfants ne sont pas informés scientifiquement, ils sont une proie idéale pour la désinformation.
L'adolescent est par nature influençable : nous savons tous qu'un adolescent n'est pas un adulte. Il veut faire comme tout le monde. Aujourd'hui il a des propositions de drogue très fréquentes, il est attiré par le groupe, c'est la solution de facilité. Regardez vos enfants : ils veulent toujours s'habiller comme leurs amis. Ils vont vouloir montrer leur nombril, leur caleçon... C'est un phénomène de mode. Ils cherchent à imiter d'autres jeunes et à se démarquer des adultes. C'est la même chose pour la drogue (avec malheureusement, d'autres conséquences).
Pourquoi acceptez-vous un apéritif, prenez vous un verre de vin à table quand vous êtes invités à dîner chez des amis ? Est-ce pour fuir vos problèmes ? La plupart du temps, c'est juste parce que c'est agréable de boire du bon vin avec un bon repas. Au début, le jeune prend du cannabis, porte d'entrée dans les drogues, pour la même raison : s'amuser, planer, rigoler. Ensuite, il ira plus loin, il en prendra pour se sentir mieux, ne pourra plus s'en passer et recherchera la défonce.
Les jeunes qui prennent de la drogue (pour s'amuser au début) sont ils malades ? NON, la drogue est à la mode : "look cool", sympa, "pas coincé", "pote", jeune, branché...
Vos enfants refuseront la drogue parce que :

vous leur aurez appris que la drogue est un piège mortel,
vous leur aurez donné des arguments de vérité qu'ils pourront eux-mêmes observer sur la déchéance et la destruction amenée par les produits
Malheureusement, même en étant formé et en ayant correctement informé nos enfants, nous ne pouvons pas être certains à 100% qu'ils refusent le produit. Une minorité sera encore tentée mais nous aurons mis toutes les chances du côté de notre enfant et n'aurons pas abandonné à d'autres l'éducation indispensable à la survie de nos adolescents dans la société actuelle.

Une dernière chose : nous devons absolument rester dans la vérité. C'est l'exactitude et la vérité qui font que nos enfants seront armés contre ces poisons du corps et de l'esprit.

Sophie Pélissié du Rausas

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Formez vos enfants

Quiz

Une semaine après avoir consommé du cannabis, reste-t’il des traces de cette consommation dans l’organisme ?

  • Oui
  • Non

oui

La demi-vie d'une substance active est le temps qu'il faut à un organisme sain (qui n'en a jamais consommé) pour éliminer la moitié de la substance. Dans le cas du cannabis, la demi-vie est de 96 heures, soit 4 jours. Cela signifie qu'au bout de 4 jours, l'organisme a éliminé 50% de la dose initiale. 4 jours plus tard, il restera 25% du produit... Au bout de 28 jours, le cannabis sera totalement éliminé chez le sujet qui n'est pas un consommateur régulier. Chez un consommateur régulier, il sera possible de trouver des traces de THC dégradé 40 jours ou plus après la dernière prise.
Selon le Dr Chamayou, il faut 18 mois pour un lavage total de cannabis.

Une drogue psychotrope peut-elle mener au mal-être, à la dépression, au suicide ?

  • Oui
  • Non

oui

Toute drogue psychotrope, qu'elle soit légale (anxyolitiques, tranquillisants, benzodiazépines, neuroleptiques) ou illégale (drogues de la rue) mène au mal-être, à la dépression et au suicide. En savoir plus.

Nos médecins généralistes sont-ils concernés par la toxicomanie ?

  • Oui
  • Non

oui

Les médecins généralistes sont les premiers témoins de la toxicomanie. Pour en savoir plus cliquez ici.

Un petit joint de temps en temps, est-ce dangereux ?

  • Oui
  • Non

oui

Le joint est du cannabis, herbe, consommé pur, ou schit mélangé à du tabac.
Quand on parle d'alcool, on parle d'un terme générique qui recouvre une grande diversité de produits : le vin, le cidre, la bière, le porto, le cognac, le whisky, la vodka, sont des alcools aux taux variés de 5 à 90 degrés.
Il en va de même pour le cannabis : il existe plus de 100 variétés différentes et les taux de T.H.C.( principes actifs) varient de 4 à 35 %.

Existe-t-il des pilules pour arrêter la drogue ?

  • Oui
  • Non

non

La drogue n'est pas une maladie. La meilleure façon d'arrêter la drogue est de ne plus en prendre.
Les héroïnomanes qui ont réussi à se sevrer reconnaissent que l'abstinence totale est la seule solution.
Ils disent eux-mêmes qu'il est plus difficile de se sevrer du Subutex (drogue de substitution) que de l'héroïne...